PETITE MADELEINE DE PROUST
Trop chaud pour faire la balade initialement envisagée et puis les incendies qui sont en train d’engloutir la forêt des Landes n’incitent pas à la promenade
alors que ce sera une sortie petit format mais qui au final aura duré presque tout l’après midi au milieu des immensités de tournesols à perte de vue ..
pour un peu, cela aurait presque été trop tard car dans certaines parcelles , ils baissaient du nez .. outre les tournesols , l’idée c’était d’aller voir le chêne remarquable de tomboeuf..
c’est bien la peine d’avoir à moins de 50km un arbre classé arbre de l’année et de n’être jamais aller le voir .. retour par la vallée du lot avec un stop à clairac où nous étions allés Jean François et moi le 15 août qui avait suivi la disparition de Françoise .. j’en ai profité pour lui envoyer une photo souvenir d’un temps révolu :
celui où j’avais fait le choix de privilégier notre amitié face aux sautes d’humeur de DB ( je pense que cet incident a été le signal que cette histoire était vouée à l’échec ) mais comment expliquer à DB comme je ne saurai pas expliquer plus tard à jean François ce qui se jouait quand , et à près tout c’était normal pour lui, il privilégiera les relations avec sa nouvelle compagne. Comment lui faire comprendre qu' il avait par sa simple présence la capacité de me faire revivre beaucoup de bons moments de ma vie. Jusqu’à la fin, Françoise et lui ont été étroitement associés à des moments privilégiés de notre vie .. Jean François était donc à l’insu de son plein gré un intermédiaire , sorte de petite madeleine de Proust qui par sa seule présence me replongeait dans cette atmosphère des jours heureux . Cela je n’ai pas su lui expliquer, ou plus exactement, quand j'ai essayé de le faire il n'a pas compris et je lui en ai voulu de ne pas comprendre et de me priver de ces petites de ces petites madeleines